Titre : |
File room |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dayanita Singh, Auteur ; Sen Aveek, Auteur |
Editeur : |
Göttingen [D] : Steidl |
Année de publication : |
2013 |
Importance : |
88 p. |
Présentation : |
ill. en noir et blanc, |
Format : |
24 x 32 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-3-86930-542-4 |
Prix : |
30 € |
Langues : |
Anglais (eng) |
Catégories : |
Concept:Conserver
|
Tags : |
archives Inde |
Résumé : |
"Quelque chose est là devant nous, qui n'est ni le vivant en personne, ni une réalité quelconque, ni le même que celui qui était en vie, ni un autre, ni autre chose". La relation entre cadavre et image que Maurice Blanchot établissait, pourrait tout aussi bien s'appliquer aux photos d'Archives de Dayanita Singh. Les images, comme les archives administratives ou judiciaires, sont ce que l'on "a laissé derrière soi" dans un lieu qui n'est ni ici ni ailleurs. Par un processus d'immersion progressif, la photographe indienne s'est, peu à peu, fascinée pour les archives publiques ou privées de son pays. Ce travail offre de multiples niveaux de lecture. Hans Ulrich Obrist, à juste titre, compare File Room à l'œuvre des Becher en tant que documentation d'un univers qui va disparaître. L'architecture industrielle hier, les archives papier aujourd'hui qui cèderont bientôt place au numérique. Pourtant, point ici de typologie scrupuleuse, mais un regard pénétrant sur la réalité mouvante, plastique de l'archive.
À voir les photos de Dayanita Singh, on pense souvent à l'œuvre de Joseph Beuys. Les rayonnages dégorgeant des kilomètres de documents, représentés en noir et blanc sur papier mat, paraissent des sculptures, des installations d'une sensualité froide. Souvent, l'entropie pointe : faute de place, les dossiers sont entreposés à la va comme je te pousse. De manière rythmique, interviennent les figures des archivistes chargés de gérer le chaos qui menace, de maintenir l'ordre sans lequel l'archive se dissoudrait. Le spectateur s'interroge encore sur le sens de ces mausolées où s'entassent les cadavres de papiers, fantômes de vies évanouies.(Rémy Coignet) |
En ligne : |
http://deslivresetdesphotos.blog.lemonde.fr/2013/05/20/dayanita-singh-file-room/ |
Permalink : |
http://www.noccan.org/cla/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3182 |
File room [texte imprimé] / Dayanita Singh, Auteur ; Sen Aveek, Auteur . - Göttingen [D] : Steidl, 2013 . - 88 p. : ill. en noir et blanc, ; 24 x 32 cm. ISBN : 978-3-86930-542-4 : 30 € Langues : Anglais ( eng)
Catégories : |
Concept:Conserver
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Tags : |
archives Inde |
Résumé : |
"Quelque chose est là devant nous, qui n'est ni le vivant en personne, ni une réalité quelconque, ni le même que celui qui était en vie, ni un autre, ni autre chose". La relation entre cadavre et image que Maurice Blanchot établissait, pourrait tout aussi bien s'appliquer aux photos d'Archives de Dayanita Singh. Les images, comme les archives administratives ou judiciaires, sont ce que l'on "a laissé derrière soi" dans un lieu qui n'est ni ici ni ailleurs. Par un processus d'immersion progressif, la photographe indienne s'est, peu à peu, fascinée pour les archives publiques ou privées de son pays. Ce travail offre de multiples niveaux de lecture. Hans Ulrich Obrist, à juste titre, compare File Room à l'œuvre des Becher en tant que documentation d'un univers qui va disparaître. L'architecture industrielle hier, les archives papier aujourd'hui qui cèderont bientôt place au numérique. Pourtant, point ici de typologie scrupuleuse, mais un regard pénétrant sur la réalité mouvante, plastique de l'archive.
À voir les photos de Dayanita Singh, on pense souvent à l'œuvre de Joseph Beuys. Les rayonnages dégorgeant des kilomètres de documents, représentés en noir et blanc sur papier mat, paraissent des sculptures, des installations d'une sensualité froide. Souvent, l'entropie pointe : faute de place, les dossiers sont entreposés à la va comme je te pousse. De manière rythmique, interviennent les figures des archivistes chargés de gérer le chaos qui menace, de maintenir l'ordre sans lequel l'archive se dissoudrait. Le spectateur s'interroge encore sur le sens de ces mausolées où s'entassent les cadavres de papiers, fantômes de vies évanouies.(Rémy Coignet) |
En ligne : |
http://deslivresetdesphotos.blog.lemonde.fr/2013/05/20/dayanita-singh-file-room/ |
Permalink : |
http://www.noccan.org/cla/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3182 |
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