Titre : |
White Noise |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Mazzoni, Auteur ; Michel Poivert, Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : ARP2 éditions |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
64 p. |
Présentation : |
photographies noir et blanc |
Format : |
30,6 x 19,6 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-930115-22-1 |
Prix : |
25 € |
Langues : |
Français (fre) Anglais (eng) |
Catégories : |
Concept:Regarder
|
Tags : |
lumière images |
Note de contenu : |
Michel Mazzoni travaille le temps mais aussi l’espace. Il voue une quête à l’imperceptible, à ce mouvement du temps que nous ne pouvons pas percevoir. Il s’attache aussi à l’indifférence, à l’abandon, aux zones laissées pour compte par l’homme qui, elles aussi, subissent insensiblement cette lente érosion.
Mazzoni fait sien un travail sur la lumière. Sous-exposition, surexposition se confrontent, se complètent, entament un dialogue qui n’a de cesse de perturber notre vision. Ces travaux sur la matière photographique sont évidemment volontaires, ils s’effectuent, selon les conditions, pendant la prise de vue et/ou pendant le travail de laboratoire, de scan de l’image. Ce travail sur la lumière semble venir dresser un infime voile entre le regardeur et l’objet photographique, instaurer une séparation et vient non pas occlure mais perturber ce sentiment océanique.
Peu à peu, de l’épaisseur du voile, des détails, des formes imperceptibles se précisent. L’observation s’affine et vient saisir ces formes, des dégradés se forment dans les traitements, a priori monochromes. Certes Michel Mazzoni travaille sur la lumière mais aussi sur la densité des choses, une impression de pesanteur émane généralement de ses séries. (…) La texture photographiée prend la forme d’éther, le brouillard ou les nuages, par exemple…
L’une des interrogations posées par Michel Mazzoni, dans ces photographies, dans ces lieux, est donc la place de l’homme.
Sa trace reste présente, par indices, résidus ou par l’architecture… Elle est signifiée par l’entropie elle-même, se piste par abandons successifs de lieux autrefois fréquentés par la présence humaine.
Extraits du texte de Valéry Poulet «Michel Mazzoni : L’axiome de la pose B ?» pour performArt, août 2012. |
En ligne : |
https://www.youtube.com/watch?v=EgEdYGaa0jU |
Permalink : |
http://www.noccan.org/cla/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4427 |
White Noise [texte imprimé] / Michel Mazzoni, Auteur ; Michel Poivert, Auteur . - Bruxelles : ARP2 éditions, 2014 . - 64 p. : photographies noir et blanc ; 30,6 x 19,6 cm. ISBN : 978-2-930115-22-1 : 25 € Langues : Français ( fre) Anglais ( eng)
Catégories : |
Concept:Regarder
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Tags : |
lumière images |
Note de contenu : |
Michel Mazzoni travaille le temps mais aussi l’espace. Il voue une quête à l’imperceptible, à ce mouvement du temps que nous ne pouvons pas percevoir. Il s’attache aussi à l’indifférence, à l’abandon, aux zones laissées pour compte par l’homme qui, elles aussi, subissent insensiblement cette lente érosion.
Mazzoni fait sien un travail sur la lumière. Sous-exposition, surexposition se confrontent, se complètent, entament un dialogue qui n’a de cesse de perturber notre vision. Ces travaux sur la matière photographique sont évidemment volontaires, ils s’effectuent, selon les conditions, pendant la prise de vue et/ou pendant le travail de laboratoire, de scan de l’image. Ce travail sur la lumière semble venir dresser un infime voile entre le regardeur et l’objet photographique, instaurer une séparation et vient non pas occlure mais perturber ce sentiment océanique.
Peu à peu, de l’épaisseur du voile, des détails, des formes imperceptibles se précisent. L’observation s’affine et vient saisir ces formes, des dégradés se forment dans les traitements, a priori monochromes. Certes Michel Mazzoni travaille sur la lumière mais aussi sur la densité des choses, une impression de pesanteur émane généralement de ses séries. (…) La texture photographiée prend la forme d’éther, le brouillard ou les nuages, par exemple…
L’une des interrogations posées par Michel Mazzoni, dans ces photographies, dans ces lieux, est donc la place de l’homme.
Sa trace reste présente, par indices, résidus ou par l’architecture… Elle est signifiée par l’entropie elle-même, se piste par abandons successifs de lieux autrefois fréquentés par la présence humaine.
Extraits du texte de Valéry Poulet «Michel Mazzoni : L’axiome de la pose B ?» pour performArt, août 2012. |
En ligne : |
https://www.youtube.com/watch?v=EgEdYGaa0jU |
Permalink : |
http://www.noccan.org/cla/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4427 |
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