Titre : |
Mumkin - Est-ce possible? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bieke Depoorter, Auteur |
Editeur : |
Paris : Ed. X. Barral |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
60 pages reliées dont 43 photographies couleur, avec un cahier libre contenant le texte et les légendes traduites des images. |
Format : |
28,5 x 27 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-36511-164-5 |
Langues : |
Arabe (ara) Français (fre) |
Tags : |
photographie arabe typographie manuscrit carnet social habiter intérieur politique |
Note de contenu : |
"Le 25 janvier 2011 éclate la révolution égyptienne, conduisant à la chute du président Hosni Moubarak.
En décembre 2011, la jeune photographe belge Bieke Depoorter – membre de l’agence Magnum Photos depuis 2016 – se rend pour la première fois en Egypte.
La place Tahrir est de nouveau occupée, le combat pour les libertés continue.
Loin de vouloir documenter directement l’effervescence des luttes au Caire, Bieke Depoorter parcourt le pays, cherchant à découvrir, comme à son habitude depuis sa série Ou Menya (Lannoo, 2011) sur les endroits isolés de la Russie, la vie privée des gens qu’elle rencontre, leur habitat, l’organisation de leur espace intérieur.
Accompagnée de Ruth Vandewalle, jouant le rôle de cicerone et de traductrice, la photographe se heurte d’abord au refus de la laisser entrer, avant que peu à peu la confiance ne s’installe, préalable indispensable pour que quelque chose de vrai se passe.
Bieke Depoorter trouve des complices, des amies, les portes commencent à s’ouvrir. Elle est bientôt invitée à dormir.
Rien n’est pourtant évident quand on est une étrangère, ni les confidences, ni le fait de pouvoir sortir un appareil photo de son sac.
Entre 2012 et 2016, des images sont prises, ou plutôt autorisées, tant il est nécessaire que chacun apporte son accord, même tacite.
Un an plus tard, Bieke Depoorter décide de retourner en Egypte pour montrer son travail, et d’entamer un dialogue avec d’autres Egyptiens à partir de ses prises de vue.
Les paroles se multiplient, le photographe proposant à chacun d’écrire des commentaires sur les tirages.
L’ambition est alors de recueillir, sans les hiérarchiser, les réflexions spontanées que font naître ses images, révélant ainsi stéréotypes et possibilités de déplacements.
Un livre publié aux éditions Xavier Barral témoigne de ces échanges féconds, la photographie étant ici moins à considérer comme une fin en soi que comme une proposition d’expression collective, un appui démocratique en somme.
Intitulé Mumkin – Est-ce possible ? , ce livre est une amorce (Est-ce possible de photographier ?), une possibilité de construction en commun d’une pensée sur l’intime."
Fabien Ribery, https://lintervalle.blog/2018/01/27/habiter-chez-lautre-le-reconnaitre-par-bieke-depoorter-photographe/ |
Permalink : |
http://www.noccan.org/cla/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4641 |
Mumkin - Est-ce possible? [texte imprimé] / Bieke Depoorter, Auteur . - Paris : Ed. X. Barral, 2017 . - 60 pages reliées dont 43 photographies couleur, avec un cahier libre contenant le texte et les légendes traduites des images. ; 28,5 x 27 cm. ISBN : 978-2-36511-164-5 Langues : Arabe ( ara) Français ( fre)
Tags : |
photographie arabe typographie manuscrit carnet social habiter intérieur politique |
Note de contenu : |
"Le 25 janvier 2011 éclate la révolution égyptienne, conduisant à la chute du président Hosni Moubarak.
En décembre 2011, la jeune photographe belge Bieke Depoorter – membre de l’agence Magnum Photos depuis 2016 – se rend pour la première fois en Egypte.
La place Tahrir est de nouveau occupée, le combat pour les libertés continue.
Loin de vouloir documenter directement l’effervescence des luttes au Caire, Bieke Depoorter parcourt le pays, cherchant à découvrir, comme à son habitude depuis sa série Ou Menya (Lannoo, 2011) sur les endroits isolés de la Russie, la vie privée des gens qu’elle rencontre, leur habitat, l’organisation de leur espace intérieur.
Accompagnée de Ruth Vandewalle, jouant le rôle de cicerone et de traductrice, la photographe se heurte d’abord au refus de la laisser entrer, avant que peu à peu la confiance ne s’installe, préalable indispensable pour que quelque chose de vrai se passe.
Bieke Depoorter trouve des complices, des amies, les portes commencent à s’ouvrir. Elle est bientôt invitée à dormir.
Rien n’est pourtant évident quand on est une étrangère, ni les confidences, ni le fait de pouvoir sortir un appareil photo de son sac.
Entre 2012 et 2016, des images sont prises, ou plutôt autorisées, tant il est nécessaire que chacun apporte son accord, même tacite.
Un an plus tard, Bieke Depoorter décide de retourner en Egypte pour montrer son travail, et d’entamer un dialogue avec d’autres Egyptiens à partir de ses prises de vue.
Les paroles se multiplient, le photographe proposant à chacun d’écrire des commentaires sur les tirages.
L’ambition est alors de recueillir, sans les hiérarchiser, les réflexions spontanées que font naître ses images, révélant ainsi stéréotypes et possibilités de déplacements.
Un livre publié aux éditions Xavier Barral témoigne de ces échanges féconds, la photographie étant ici moins à considérer comme une fin en soi que comme une proposition d’expression collective, un appui démocratique en somme.
Intitulé Mumkin – Est-ce possible ? , ce livre est une amorce (Est-ce possible de photographier ?), une possibilité de construction en commun d’une pensée sur l’intime."
Fabien Ribery, https://lintervalle.blog/2018/01/27/habiter-chez-lautre-le-reconnaitre-par-bieke-depoorter-photographe/ |
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